mardi 10 février 2009

Me voilà en action...

Bon après ces quelques moi, j'ai récolter assez de fotos pour faire croire que je travail;-)

Pour ceux qui ne le sauvait pas encore, je suis chargé d'enseigner le fransais aux 4 aspirant, ces à dire les futur Salèsian. Leur niveau sont plutôt bon ce qui m'oblige de revoir, ou devoir la grammère Grevis dans tout les sans et elle leur paret plutot amer. Ainsi, je remarque que le fransais est une lange camp meme dificile. J'ai bien du revoir toute les règles pour ne pas me trompé en classe (devant eux, la onte!) et par ce fait leur apprendre un fransais pas correct. Bien que je peu me rattraper quand je fais des faute en classe en leur disant que c'est du belge et pas du francais de France mais que les deus c'est correct et qu'on peu dire les deu.

Cela m'a permis de maméliorer mieux qu'avant et je suis désormais incolable sur les subtilités de ma langue natal. Quel belle langue que le francais! Je dois vous avoué que j'avai peur de faire un blog de peur de faire trop des fautes et qu'on se moque de moi. Maintenant, je suis armé et je n'ai pas peur de me lanser pour écrire mes aventures.

Evidamment, personne est parfait, les reurs sont tumaine et étant de nature dix traites, j'aurais laisser probablement, certes, sa et là quelques faute d'ortographe. Je vous demande d'enfer abstraction c'est tout de meme le sens et la forme qui inporte et cela, j'en aurai fait preuve du mieux que je pouvais le faire.

Je vous laisse maintenant avec quelques fotos de moi qui joue de la musique. Et oui, je ne donne pas que des cours de lange mais aussi de la musique aux enfants. Et aussi, on joue parfoi avec les deux volonterres fransais quant ces la fete et Dieu c'est combien il y en a des fetes à Madagascare. Je vous laisse maintenant, je dois y aller. J'aimerai pourtant continuer car quand je suis lansé, je suis lansé mais la plui va encore faire des chiennes et je serai encore tout trampé si je ne quite pas tout de suite.

A trés biento

Lio

lundi 2 février 2009

Madagascar en crise...mais je vais bien;-)

Vous êtes peut-être au courant...Après les cyclones Fanele et Eric qui ont dévasté les côtés ESt et Ouest de Madagascar, l'île subit actuellement un cyclone politique d'envergure.

Avant d'en dire un peu plus, je tenais à rassurer toute personne s'inquiétant de ma santé. Malgré tout ce qui s'est passé je vais bien. Le consulat belge nous a fortement conseillé (par mail) de rester chez soi et de respecter le couvre-feu désormais en vigueur. Toutefois, la situation semblerait se calmer, du moins ces derniers jours.

Ce qui se passe actuellement est en quelque sorte, une révolution du peuple malgache contre son président (Marc Ravalomanana pour ceux qui aime "question pour un champion") et ce, grâce au cran (pour ne pas dire "aux couilles...voilà c'est dit) de son seul et unique rival, le jeune maire de Tananarive (Andry Rajoelina, toujours pour les fans de Leperce).

L'opposition n'existait quasiment pas à Madagascar avant ces événements. Les quelques opposants au pouvoir sont comme par hasard tous en prison. Et le président actuel modifie constamment les lois afin d'éliminer toute potentiel opposition. La dernière en date est l'existence d'une limite d'âge pour diriger le pays. Et hop, un bout de papier, une signature du président et de son gouvernement, et son dernier rival, Andry (34 ans seulement) est mis en hors compétition. Vive la démocratie à Madagascar...

Ce qui a mis la poudre au feu, c'est la fermeture forcée par le président de la chaîne de télévision du maire après la diffusion d'un reportage sur un ancien opposant de Ravalo. On a crié au scandale...et le peuple malgache avait enfin ce qu'il attendait : un leader. En effet, les malgaches n'en pensaient et n'en pense pas moins de Ravalomanana mais, ici, vu qu'on est dans un pays démocratique, on la ferme de peur de se faire trancher la gorge par le premier militaire qui passe et ici encore, ça court les rues ces choses-là.

Depuis, des manifestations avec ou sans violence ont lieu régulièrement (200 morts déplorés depuis lundi passé). Et désormais, le pays est en grève suite aux ordres de Andry qui exige et attend un gouvernement de transition. On peut encore attendre. Ce samedi, il a même déclaré : "C'est moi maintenant qui dirige le pays et que vous devez écouter..". Le président, quant à lui, rassure ses partisans (enfin, d'après les journaux...je sais pas si ils sont nombreux, mais il y en a toujours deux ou trois autour de lui sur les photos...) et à répondu à cela, je cite : "Je reste le président de ce pays!"

Le bras de fer continue donc. Les pourparlers demandés par Andry au président laissent celui-ci indifférent semble-t-il. La situation risque de stagner encore quelques temps. Tout le pays est perturbé. Ce qui commence à inquiéter maintenant, c'est la pénurie des denrées alimentaires comme le riz et l'huile vu le manque d'approvisionnement. La hausse des prix est fulgurante : 30% en une semaine.

Moi qui quittais notre Belgique politiquement foireuse me retrouve à nouveau dans les problèmes politiques. Ca me permet de doucement me réacclimater;-)

Voilà un article moins distrayant que des péripéties de vacances, il en faut pour tous les goûts!

PS: désolé pour ceux qui veulent des photos...Regardez une deuxième fois les autres...

jeudi 29 janvier 2009

Suite de mes aventures...

Où en étions-nous? A oui, j'avais déjà raconté ma première semaine. Me reste le deuxième tome à rédiger...

Bien que les photos parlent d'elles-mêmes, quelques précisions sont à apporter et je me fais un plaisir de vous les écrire bien que je préférerais vous les raconter en live...j'attendrai!

Bref! Après Noël, nous sommes remontés avec Anne-Do vers le Nord de la côte Est, à Tamatave. Premier port de Madagascar, cette ville n'est pour le moins pas la plus accueillante malgré sa belle avenue de l'indépendance bordée de palmiers. Les 32154 pousse-pousse qui grouillent dans la ville donnent cependant un certain charme coloré aux rues toutes détruites par les multiples passages des cyclones.

Durant ce petit séjour, nous avons eu l'idée de visiter la région en scooter. On est tombé sur un loueur français d'engins japonais. Après ces conseils, j'ai dompté ma nouvelle monture, non pas un scooter mais une japonaise de compétition ayant emmené Stefan Everts vers son premier titre de champion du monde. Un petit tour test dans le quartier infesté de pousse-pousse a suffit pour une première rencontre entre le cow-boys et son étalon. C'est puissant ces choses-là. Aucun malgache ni pousse-pousse écrasé, c'est OK, je signe. C'est comme cela que nous sommes parti de bonne heure le lendemain, à l'aventure avec Anne-Do (confiante, enfin c'est qu'elle disait et je l'en remercie ;-)) pour 70 km de route avant 10 km de brousse pour une journée passée près d'un lac de toute beauté, qui plus est perdu de chez perdu.

En effet, il était perdu. Mais quelle souffrance pour y arriver! Non seulement, les 10 "petits-km-de-pistes-un-peu-difficile-pour-un -motard-débutant-et-où-certains-passages-seront-surement-à-négocier-sans-mademoiselle-derrière-o- en-la-poussant-dans-les-passages-sablonneux" du français, et bien ces 10 km faisaient en réalité17,5 km. Nous étions donc dans un piste à cratères de volcans et rigoles de torrents. Heureusement que j'avais une japonaise Ninja Yamaha entre les jambes qui avait 150cc dans le bide, qui était amphibie et avait toutes les options de celles de James Bond sinon...on serait mort.

Bref, après 2h30 de combat (au lieu de 1 petite heure d'après le Français...), nous arrivâmes dans le trou de c.. de Mada mais Que C'était bô ti!!!

Après un bain dans une eau à 42°c sans rire et sans mentir, des poissons grillés et une grande THB, nous sommes repartis pour 2h de piste après quoi ma japonaise à décider de plus redémarrer après un déparage non contrôlé sans gravité (maman). Etant mécaniciens de père en fils dans ma famille, j'ai de suite identifié le problème. La moto...euh...ne démarrait plus! Et malgré toutes ces options, manquait celle qui résous tes problèmes.

A ce moment, nous voyions tous les deux notre nuit ou notre mort dans la brousse. En effet, il était 16h, nous étions à 5 km de la route, dans la brousse, sans réseau, avec presque plus d'eau transpirants comme des baignoires et à 75 km de Tamatave, où nous devions rendre la moto pour 18h. Vous me suivez? Mission impossible!

Ou pas , après presque une heure de souffrance à pousser cette foutue japonaise devenue un vrai sumo de 150 kg lorsqu'elle ne ronronne plus, nous rencontrâmes un malgache, ou plutôt un Sauveur-merci-mon-Dieu sorti d'une hutte de nulle part qui avec un tourne vis et deux mains ressuscita notre Sumo pour notre plus grand plaisir.

Après cela, il ne nous restait plus qu'à rentrer sur la route macadamisée (quel bonheur!) dans le noir à faire la course contre la montre (la montre reste bien malgache dans ces cas-là) et contre les camions de marchandises qui empruntent tous cette même route, la seule entre la capitale et Tamatave et qui roulent comme des malgaches. Enfin rentrés, un bon resto et une bonne bière venait conclure cette magnifique journée...mais on s'en souviendra longtemps, hein Anne-Do;-)!

Lendemain matin, levés à 4h30 pour notre destination, finale était Sainte-Marie...un petit coin de paradis (vous jugerez vous-même sur les photos) pour passer le nouvel et quelques jours relax plagia. Je vous passe les détails que j'oublie mon sac et porte-feuille dans le taxi,...une autre anecdote pour le retrouver ça!

Nous avons pris un bateau (pas celui de la photo mais presque;-)) qui d'après de nombreuses personnes auraient dû nous emporter au fond de l'Océan Indien. Les naufrages sont, il parait, fréquents. Le dernier avait tué toute un équipe de basketteurs qui ne savaient sans doute pas nager. Ce jour-là, les malheureux n'avaient certainement pas chaussé leur Nike Air Max qui leur auraient sauvé la vie.

Sain et sauf, nous avons bouffé des paysages dignes de cartes postales en-veux-tu-en-voilà et ce sans indigestion cette fois!

Bla bla bla....Magnifique, pas besoin de décrire, mon article est déjà assez long.

Les plus laids clichés sont ceux où j'ai ma bête tête de touriste dessus mais je voulais vous prouver que j'y étais bien.

On a passé notre nouvel an à mouiller notre chemise de transpiration dans la discothèque populaire de l'île dont la salle devait atteindre les 60°C facilement. Les jours restants, on les a passé sur une autre petite île, encore plus belle...et oui, il y a plus beau que magnifique à Madagascar....Après ce séjour au paradis, retour à la réalité de Mada, de Tana et sa pollution, et sa pauvreté, mais tous ces sourires d'enfants contents de nous retrouver. Nous aussi ;-)

Ciao

PS : pour devancer les esprits mal tournés, je répond d'avance qu'il s'agit bien de la moto lorsque je parle de la japonaise...cela pourrait ça et là être mal interprété;-)











lundi 19 janvier 2009

Voyage sur la côte Est (début)

Il faut bien un jour que je commence à raconté ce que j'ai fait pendant les vacances de Noël. Et oui tel un vrai fonctionnaire, j'ai attendu avec impatience ces vacances pour découvrir à nouveau cette magnifique île : Madagascar.

J'ai voyagé avec Anne-Do sur toute la côte Est de l'île que l'on a commencée par le sud pour terminer notre périple plus au Nord-Est à Sainte-Marie, petite île de rêve annexée à Mada.

Nous sommes descendu à Fianaranstoa, la ville des Hautes Terres qui façonnent les cerveaux malgaches avec ses "bonnes" écoles et son université, sa très belle vieille ville, ses rues animées et les quelques vendeurs improvisés de sapins de Noël, enfin des branches de pins sylvestres arrachées.

Pour économiser un peu, on a logé chez les salésiens de Fianar...passage obligé de tous les novices. On y a passé en tout 3 nuits dans un endroit ressemblant plus à la Toscane qu'autre chose, tous les pères italiens ne rendaient encore que plus vrai la comparaison.

C'est d'ailleurs avec deux italiennes que nous sommes descendu à Manakara, à la côte. On a malheureusement pas pu prendre le train...truc exceptionnel conseillé par tous les guides imaginables, celui-ci ayant décidé d'exploser une semaine avant. Bref, nous voilà embarqué avec Rosa, l'apprenti pilote avalant les 3256 virages en oubliant de les négocier correctement puisqu'elle a besoin de ses mains pour parler, elle est italienne. Lui tenait le crachoir, sa copilote rugbywoman à la carrure de Schwarzi aux rires gras et irritants qui ne manquait pas de demander de s'arrêter (net) pour prendre en photo un bananier.

Arrivés, entier à Manakara, nous avons rejoint un petit hôtel tenu par un français, un animal à sang froid qu'on a dû déranger dans son sommeil ou plutôt pendant "Attention à la marche".

Redescendu de mes Hauts Plateaux,je suis à présent dans un four à 40°C chaleur tournante (merci le ventilateur). Mes sourcils ont repris leur fonction primaire d'éviter les gouttes de sueurs de couler dans les yeux. Il faudra revoir cela car lorsque c'est la crue sur le front..rien n'y fait.

Bref, au programme, visite de la ville, un peu western au premier abord et des environs tout cela à selles de vélos et sous les rires des malgaches voyant deux blancs pouvant eux aussi se déplacer par leur propre dépense d'énergie. Et magnifique balade en pirogue sur le Canal de Pangalanes avec au menu poissons grillés, laits de cocos, rhums cocos,etc...Superbes journées..

Retour avec notre squadra italienne, la conduite est encore plus mauvaise :c'est Schwarzi au volant. Elle ne sent pas sa force, donne des coups de volants et le pire, bats la mesure avec son pied droit de peur d'aller trop vite...ce qui nous fait danser involontairement, Anne-DO et moi, d'avant en arrière. Quel trajet ! Heureusement, il était gratuit ;-)

On s'est arrêté au retour un peu avant Fianar, à Ranomafana qui signifie "eau chaude" et ce pour passer Noël. Malheureusement pour Anne-DO, des bactéries malgaches l'ont obligé à trôner toute la journée dans un bungalow ma foi fort sympathique me laissant seul pour la journée et la visite du parc. Je me sens comme chez moi dans cette montagne aux allures de Vosges-ardennaise-tropicale. Après avoir été réquisitionner 2 allemands sur ma route pour payer moins cher le guide, j'ai visité le parc. Me voilà perdu dans cette jungle à traduire en anglais aux allemans ce que le malgache me disait en malgache. Imaginez la scène, imaginez ce qui je baragouinais de ce que j'avais compris de malgache et enfin imaginez ce que les allemands comprenaient finalement! Mais au final plein de bons souvenirs, d'images de jungle et de lémuriens rabattus par des malgaches courant pieds nus à travers toute la forêt pour les abrutis vazahas à moitié content parce qu'ils ne les voyaient pas d'assez près.

J'ai terminé ma journée en solitaire par une petite balade en campagne très sympa ponctuée par une indispensable baignade dans cette rivière qui m'appelait depuis le début.

Le soir, j'ai retrouvé Anne-Do un peu plus dans son assiette, ou plutôt dans son bol de soupe; moi j'étais dans un bon steak-frites et une bonne bière pour fêter le réveillon de Noël.

Lendemain, nous sommes retournés vers Fianar pour passer notre deuxième semaine vers TAmatave et SAinte-Marie. Le trajet était très sympa. Chargés hilico presto par le premier bus fisher price qui passait, on s'est arrêté tous les 200 m du col nous menant dans les Hautes Terres pour remplir le radiateur en surchauffe. 6H de trajet avec les poules, les 1500 kg de litchis et les malgaches chantant de vives voies, je ne me lasserait pas de ces trajets...

Et voilà ma famille d'acceuil....

C'est seulement maintenant que je me rends compte que je ne vous ai pas encore montré ma famille italo-malgache, la communauté des frères salésiens qui m'accueillent tous les matins d'un chaleureux et souriant :"Ooooooooohhhhhhh, Lionel....!!!"


Ce serait trop long de vous les décrire un par un. Je le ferai en temps voulu ou plutôt si vous le voulez...Sachez juste que tous les "blancs" sont italiens, enfin il n'y a qu'un italien, les deux autres sont sicilien et sarde. Et les "noirs" sont malgaches! ;-)

vendredi 9 janvier 2009

Bonne année 2009!

Je tiens quand même à vous souhaiter à tous une excellente année 2009 en espérant qu'elle soit un grand cru (pour rester dans le thème de mon article THB) et pleine de petits bonheurs au quotidien.

Je vous passe de toutes les expressions bateaux habituelles même si je vous les souhaite bien évidemment...vous savez desquelles je parle.

Et puisque jusqu'ici, j'accompagne chacun de mes articles de photos pour contenter ceux qui ne font que lire le titre et regarder les images ; je pense aux filles évidemment.

Voilà, une belle photo...je vous expliquerai le contexte une autre fois;-)

Ceci est une couille de verrat âgés de 3 ans pour ceux qui n'aurait pas reconnu l'organe (bel organe d'ailleurs 18.5 et 250 gr de descendance gâchée (d'après mon estimation).


Je terminerai en vous souhaitant qu'il ne vous arrive pas de pareilles couilles cette année 2009!!


Voilà qui est plus sympa quand même...cette petite fille revenant du marché avec son petit frère. COmme ça tout le monde est content ;-)